Rotterdam leader des bus au H2
Sam 01/07/2006 — Shell et MAN annoncent le projet de faire du port hollandais le champion du monde du transport par autobus sans émissions de dioxide de carbone.
MAN avait mis en service expérimental un premier bus à hydrogène en 1996, et maintenant, avec plus de 10 ans d'expérience, et ce possible nouveau contrat de 20 bus, le constructeur allemand pourrait avoir les moyens de faire passer ses bus à hydrogène du statut de véhicule hors-série, à celui de modèle inscrit au catalogue, accessible à tout exploitant.
Deux versions existent (indépendemment des multiples possibilités d'aménagement intérieur), l'une avec un moteur atmosphérique, l'autre turbocompressé. La base est un 6 cylindres en ligne, 12,8 litres de cylindrée, avec allumage commandé. Le premier moteur possède une culasse à 2 soupapes par cylindre, et avec une injection séquentielle, il est donné pour 204 ch à 2200 tr/mn, avec un couple de 760 Nm à 1000 tr/mn. Quant au second moteur, avec 4 soupapes par cylindre, une injection directe et un turbo, il donne 272 ch à 2200 tr/mn, avec un couple de 1000 Nm à 1000 tr/mn. Les bouteilles d'hydrogène sont positionnées sur le toit, comme un bus au gaz naturel, et à terme, avec juste des réservoirs à une pression un peu supérieure, les bus à hydrogène ne devraient être que marginalement plus chers que leurs équivalents au gaz naturel.
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