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Vous voulez rouler ? Il faut payer

Lun 06/06/2005   —   Les anglais ont un mérite, celui de l'imagination dans le domaine de la fiscalité, mais le terme d'automobiliste-vache-à-lait deviendrait de plus en plus vrai si le projet du ministre des Transports devenait réalité.
L'idée de départ est pourtant plutôt juste, puisqu'il est question de taxer les automobilistes en fonction de l'usage qu'ils font de leurs autos. Mais le moyen d'y parvenir, d'un simple point de vue de respect de la vie privée et des libertés publiques, a de quoi conduire l'auteur de la proposition à l'échafaud. Alistair Darling, le ministre anglais des Transports, a en effet proposé d'équiper toutes les voitures du royaume d'une boite noire, qui enregistrerait et transmettrait en permanence au gouvernement tous les paramètres d'utilisation de chaque auto. En fonction du lieu (la circulation sur une route à faible traffic serait moins taxée que celle sur un axe à gros traffic), de la qualité de la voie (la circulation sur une départementale serait moins taxée que celle sur une autoroute) et de l'horaire (circuler aux heures de pointe serait plus coûteux qu'au milieu de la nuit), l'automobiliste recevrait une facture chaque fin de mois, et il n'aurait plus qu'à la régler...

Le montant de cette taxe à l'usage serait fixé à la distance, et en fonction des paramètres donnés ci-dessus, le coût varierait de 2 pennies à 1.30 £ chaque mile. Soit de 3 centimes à 1,20 euro le kilomètre. On trouvera plus d'informations sur les sites d'actualités suivants (en anglais) : BBC News, The Guardian, The Telegraph. Mais bizarrement (ou flegme britannique ?), aucun de ces articles n'a la virulence qu'on trouverait dans la presse française face à un projet aussi libertophobe (imaginons un parisien se rendant un vendredi soir à Villepinte, ou au bois de Boulogne, ce déplacement serait enregistré). On attend alors la réaction des politiciens de l'opposition, car le projet sera présenté au Parlement dans la semaine, parce que même si la finalité de réduire le traffic et la pollution est louable, le moyen d'y parvenir n'a pas à donner au gouvernement un outil de contrôle exhaustif de tous les déplacements privés de l'ensemble des citoyens.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_Europe