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10 ans que Peugeot sauvegarde du CO2

Mer 26/11/2008   —   C'était en 1998 que Peugeot lançait son projet de puits de carbone en Amazonie.
Le Brésil était à l'honneur au salon de l'auto de Paris en 1998. D'abord chez Renault qui fêtait son centenaire, et l'ouverture de son usine de Curitaba. Des danseuses brésiliennes étaient venues assurer le spectacle, c'était beaucoup plus sobre chez Peugeot, mais plus écologique par l'annonce d'un programme ambitieux, et précurseur : un puits de carbone. Les questions du réchauffement de la planète et de l'effet de serre étaient beaucoup moins médiatisées qu'aujourd'hui, il y a 10 ans, mais des gens chez Peugeot avaient su voir loin, le constructeur français était le premier à lancer un programme de ce type. Le premier est toujours le seul à notre connaissance à ne pas avoir été monétisé. Il ne s'agit pas en effet de compensation CO2 comme certains constructeurs le proposent aujourd'hui, mais de pur mécénat scientifique et écologique. En 10 ans, plus de 2 millions d'arbres ont été plantés sur des terres dégradées au Nord-est du Mato Grosso.

Le terrain, 2000 hectares, était d'anciennes terres de patûrages, on y a planté des arbres, et la croissance de ces arbres, voilà ce qui crée le puits de carbone, avec une absorbtion nette de CO2 (alors qu'une forêt qui a terminé sa croissance n'est plus qu'un réservoir de carbone). De 1998 à 2008, le financement de Peugeot, qui a confié la gestion du site à des experts de l'ONF, a permis la séquestration de 51 000 tonnes de CO2. C'est peu par rapport aux objectifs annoncés en 1998 (qui étaient très optimistes), mais le programme s'est qualitativement amélioré par la plantation de plus de 50 espèces distinctes, alors qu'il n'en était originellement prévu que 30. D'un point de vue social, le projet a aussi créé des emplois. Les arbres ne se plantent pas tous seuls, et il a aussi fallu créé une pépinière. Le projet a enfin pris une dimension éducative par l'accueil régulier de chercheurs, étudiants ou professionnels. Si on additionne, reforestation, maintien de la biodiversité... Le financement français a été 100 % bénéfique, nous souhaitons qu'il se prolonge et fasse des émules.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : Peugeot ; ecologie