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Le périphérique parisien à 70 km/h ?

Mar 25/09/2012   —   Quand M. Rémi Dutrey témoigne de son incompétence.
Panneau périphériqueAprès l'annonce désastreuse du retrait du projet de la création des ZAPA, la majorité tente de relancer le flambeau de l'écologie, et c'est Rémi Dutrey, l'adjoint à l'environnement de la mairie de Paris qui le porte. Il vient de suggérer au gouvernement l'idée de réduire la vitesse maximale sur le boulevard périphérique parisien. La limitation passerait de 80 à 70 km/h. C'est là qu'il est important de faire la différence entre la théorie et la pratique. La théorie ne laisse aucun doute : plus on augmente la vitesse, plus on augmente le besoin d'énergie. Mais dans la pratique, il y a beaucoup d'autos sur lesquelles le moteur n'est pas dans sa bonne plage d'utilisation, à 70 km/h sur le rapport le plus long. On n'use pas moins à 70 qu'à 80 km/h. Mais il est ici question de pollution de l'air. Qui alors peut prouver qu'une voiture rejette moins d'oxydes d'azote (NOx), ou de particules, à 70 qu'à 80 km/h ? Les rejets de NOx, ou de particules, ne sont pas linéaires (ils dépendent plutôt de la forme des chambres de combustion et de l'éfficacité du catalyseur), et n'augmentent absolument pas proportionnellement à la vitesse.

Une autre idée défendue par M. Dutrey est que baisser la vitesse maximale permettrait de fluidifier le traffic, en limitant les phases de freinage et de réaccélération. Un apprenti sorcier n'aurait pas de meilleures idées ! Si on réduit la vitesse maximale, il est vrai qu'il y aura moins d'accélérations, mais les temps de trajets seront plus longs, pour aboutir à ce qu'à chaque instant, le nombre de véhicules en circulation sera plus élevé. La circulation sera donc moins fluide, avec des voitures qui rouleront en dessous de leur bon régime de fonctionnement, et on aura au final plus de consommation, donc plus d'émission de CO2, et probablement aussi plus de pollution. Sans oublier une qualité de vie en baisse, de par un temps perdu dans les embouteillages en hausse.

M. Dutrey a par contre probablement raison quand il évoque une baisse de la pollution sonore, mais il devrait apprendre à compter. Pour comparer le nombre de personnes qui habitent à proximité immédiate du périphérique, par rapport au nombre de personnes qui ont besoin d'emprunter le périphérique quotidiennement.

Laurent J. Masson



Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_France ; ecologie