Les électriques ont-elles leur place à Rétromobile ?
Ven 08/02/2019 — Dans 20 ans ?
Il y a de plus en plus de voitures électriques dans les salons de l'auto, et peut-être pour être dans l'air du temps, on a aussi augmenté le nombre de voitures électriques à Rétromobile, le salon parisien de la voiture ancienne. A priori, c'est une bonne idée, mais une difficulté d'application est que le nombre de modèles exposables est terriblement réduit. Nos lecteurs le savent, jusqu'à la fin des années 1990, il était quasiment impossible d'acheter une voiture électrique en France. Ce ne fut vraiment possible sans commande spéciale, ni attente hors normes, qu'avec l'arrivée de la Nissan Leaf.On voyait donc la très célèbre Jamais Contente, la première auto à atteindre la vitesse de 100 km/h, en 1899 (ci-dessus). Et aussi un rare exemplaire de Peugeot VLV (Véhicule Léger de Voyage, ci-dessous), une toute petite auto dont la propulsion électrique n'avait rien de réjouissant, puisque conçue pendant la seconde guerre mondiale, pour pallier à la pénurie d'essence.
Des véhicules qu'on a déjà vu sur plusieurs autres manifestations de voitures anciennes. C'est tout le drame, on expose toujours les mêmes modèles... Une autre idée, que nous fûmes surpris de voir à Rétromobile, est dans la conversion d'anciennes à l'électrique.
C'est une idée qui retient l'attention, qui mérite qu'on s'y intéresse, qui mérite de nombreux articles sur MoteurNature, mais les autos, nous vîmes une Citroën Mehari et une Mini, ne semblaient pas à leur place à Rétromobile, quand sur tous les autres stands, on recherche avant tout l'authenticité, jusqu'au fameux boulon d'origine. On voit aussi que sur les autos à vendre, il y a un premium pour celles avec la peinture d'origine. Mais on sera heureux en 2050, d'aller à Rétromobile voir une Zoé 1.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : voitures-anciennes ; salon-automobile