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Hertz en faillite : un exemple pour la SNCF

Dim 24/05/2020   —   Quand il n'y a plus d'avenir.
Ford Mustang GT350h1965 fut une année exceptionnelle. Hertz commanda à Ford une série spéciale de Mustang Shelby. Il y eût 1000 Ford Shelby GT350 Hertz, et elles sont aujourd'hui très appréciées des collectionneurs. Si 2020 est aussi une année exceptionnelle, c'est cette fois dans le mauvais sens. Avec le confinement et les aéroports fermés, le business de la location de voitures s'est effondré. Hertz comptait 38 000 employés en début d'année, il avait annoncé le licenciement de 10 000 d'entre eux le mois dernier, mais les perspectives sont encore beaucoup, beaucoup trop sombres pour espérer un retour à la rentabilité, et la société américaine (Hertz Europe est géré distinctement) n'a pas eu d'autre choix, que de se placer dans l'équivalent américain de la procédure française de redressement judiciaire.

La suite s'écrira par l'arrivée d'un nouvel investisseur providentiel, d'une énorme restructuration, ou de la liquidation pure et simple de l'entreprise. Ce serait évidemment un drame pour le personnel, mais assurément bon pour l'économie globale, parce qu'une entreprise qui ne gagne pas d'argent perd sa raison d'être. Le plus tôt elle disparaît, le plus tôt ses employés et ses moyens pourront être redirigés vers les secteurs d'activité qui marchent. Et comment ne pas faire un parallèle avec la SNCF en France ?

Aux dernières nouvelles, après un arrêt de plus de 90 % au 17 mars, depuis le 11 mai, seul un train TER sur 2 circule, et seulement un TGV sur 3. Ce qui signifierait que plus de la moitié du personnel naviguant de la SNCF serait sans travail. Alors que personne ne sait quand il sera possible de reprendre le rythme d'avant la pandémie, ni s'il y aura le même nombre de clients, il est insensé que personne ne parle de licenciements ! Il n'est pas normal, et certainement pas durable, que des milliers d'employés de la SNCF soient payés à ne rien faire... L'état a récemment repris à son compte 25 milliards d'euros de dette de la SNCF, et il s'est déjà engagé à reprendre 10 milliards de plus en 2022. C'est comme si l'état faisait un chèque de 500 € à chaque français (!). Aujourd'hui, la SNCF appelle encore à l'aide, beaucoup de français vont rêver qu'il lui arrive la même chose qu'Hertz aux Etats-Unis. Ils ont déjà assez payé !


Laurent J.Masson



Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_France