Un digne successeur à la CT200h : la Lexus UX Concept
La définition de ce que devrait être une Prius de luxe n'est pas simple à établir. L'exemple logique est celui du couple VW Golf/Audi A3, avec l'Audi un peu plus grande, une plus belle finition, et des moteurs plus puissants, avec les exceptionnelles RS3. On a la même puissance supérieure entre les Citroën et les DS. Mais ce ne serait pas possible ici, puisque le point fort de la Prius est sa motorisation hybride. Il ne faut pas la modifier, et on a donc eu la Lexus CT200h. Une auto qui possède un très joli tableau de bord, mais qui avait le défaut, pour n'importe quel conducteur de Prius qui s'installait à bord, d'être significativement plus petite.
C'est sans doute primaire, mais pour beaucoup, il est difficile d'accepter l'idée qu'une voiture plus petite soit plus chère. Lexus a alors pris le taureau par les cornes, et il a présenté avec ce concept UX quelque chose de complètement différent. C'est un SUV, ou plutôt un crossover, avec un style ultra décapant. Novateur, mais dans la continuité, puisqu'il reprend la nouvelle calandre de la marque, qu'il met en valeur comme jamais auparavant, avec des feux plus aiguisés que des scalpels. Une surprise est toutefois dans les dimensions, puisque ce concept UX est visuellement de taille presque identique au NX.
Bon, il fait actuellement 23 cm de moins en longueur, et 13 cm de moins en hauteur, mais en étant 5 cm plus large (1,90 m), il n'a pas l'apparence d'une compacte comme la CT200h. Ce concept annonce pourtant le modèle qui va la remplacer. Devant le succès du NX en effet, Lexus a bien compris que la clientèle répond très positivement à un design audacieux. La marque entend alors frapper encore plus fort, et elle a bien raison. Un futur UX de série reprendrait la même base TNGA que la Prius 4, ainsi que de la nouvelle Toyota C-HR, mais au salon, où les 2 modèles étaient peu éloigné, c'était la Lexus la star, alors que la C-HR semblait manquer un peu de maturité.
Le point le plus étonnant du concept UX n'est pourtant pas dans son design extérieur, mais dans sa planche de bord, et ses commandes. Il n'y a d'ailleurs pas de planche de bord à proprement parler, mais une suite de volumes superposés qui déroute le regard, mais qui parvient en même temps à l'exploit de séduire. Lexus a mis en avant les sièges, mais c'est l'interface homme-machine qui interpelle. Toutes les commandes sont électrostatiques, c'est-à-dire qu'il suffit de les effleurer du bout des doigts pour les actionner, quant à l'instrumentation, elle a la forme d'une boule lumineuse qui semble flotter dans l'air, comme un hologramme. Sera t-il possible de transposer cela à une auto de série ? On le saura l'année prochaine.
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