Autolib : les parisiens paieront la mauvaise gestion d'Anne Hidalgo
Lun 18/06/2018 — Qui d'autre ?

Si Mme Hidalgo veut aujourd'hui revenir sur sa parole, il n'est que normal que cela se fasse dans les termes prévus en 2010, et donc que la mairie de Paris, et les mairies des communes participantes au service Autolib (enfin, leurs habitants...) s'acquittent des pertes supportées par le concessionnaire, paient des indemnités de résiliation anticipée sur tous les contrats en cours, reprenne à son compte (à leur valeur nette comptable) les différents biens du service... Et on peut compter sur Vincent Bolloré pour recourir aux meilleurs avocats pour faire défendre ses droits... La chose sera d'autant plus facile qu'il a tout le droit en sa faveur. Si Mme Hidalgo croit que la rupture anticipée de contrat est une chose facile et indolore, elle apprendra vite le contraire. Les parisiens aussi.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; autopartage-covoiturage