CaetanoBus, Toyota et l'Air Liquide réunis pour l'hydrogène
Mer 18/05/2022 — Association gagnant-gagnant.
L'hydrogène dans la mobilité, c'est très concret. Il y a aujourd'hui plus de 100 taxis à hydrogène en usage quotidien à Paris. Toujours dans la capitale, la RATP teste un autobus à hydrogène, et ailleurs en Europe, il y a en a déjà plusieurs dizaines en service. Pour aller plus loin, les acteurs leaders de la filière viennent de se regrouper. Le moins connu est le fabricant d'autobus CaetanoBus, un constructeur portugais. Il a d'abord proposé un modèle électrique, avec un moteur Siemens et des batteries NickelManganeseCobalt (NMC), avec une autonomie de quelques 300 km. C'est assez peu, en dépit d'une batterie d'une capacité de 385 kWh. Pour avoir une meilleure autonomie, CaetanoBus s'est allié à Toyota, qui lui a fourni ses piles à combustible. L'autonomie atteint alors 400 km. Le partenariat entre le fabricant d'autobus et le leader japonais de la pile à combustible était donc déjà très profitable, mais l'Air Liquide, le grand spécialiste des gaz industriels, et donc de l'hydrogène, de plus en plus bas carbone (illustration ci-dessous) est venu rejoindre le trio.Il y a ainsi toute la chaîne pour mettre en place une mobilité hydrogène, avec les véhicules (voitures particulières ou autobus), et donc l'approvisionnement en carburant (oui, l'hydrogène n'est pas techniquement un carburant, mais c'est commode de le désigner comme tel). Pour le maire d'une grande ville qui souhaite mettre en place une mobilité zéro émission, frapper à la porte de ce trio, ce ne sera pas une mauvaise décision.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; transports-en-commun