Le gouvernement refuse d'agir pour la qualité de l'air
Sam 22/09/2012 — Les vieux diesels toxiques en toute liberté au nom de la doctrine socialiste.

Alors à moins d'organiser une distribution gratuite de Toyota Yaris hybrides aux automobilistes les plus défavorisés (en attendant des modèles zéro émission), il n'y a plus qu'un seul moyen pour réduire les points noirs où la qualité de l'air est franchement mauvaise : augmenter la vitesse. Si en effet on mesure la qualité de l'air en un lieu précis, et qu'une voiture passe devant ce lieu à 70 km/h, on mesurera moins de rejets toxiques si la voiture était passée à 130 km/h. On peut cependant douter que le gouvernement retienne cette idée, mais d'une manière plus générale, tout ce qui aboutira à fluidifier le traffic améliorera la qualité de l'air. Pour être vraiment efficace cependant, on ne pourra pas éviter des mesures cœrcitives, comme empêcher la circulation de tous les diesels qui ne sont pas au moins à la norme Euro 3, du lundi au vendredi. L'allemagne a donné l'exemple, elle a déjà mis en place des zones à circulation restreinte aux modèles récents dans plusieurs de ses grandes villes.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; ecologie ; politique-transport_France