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L'Allemagne contre les subventions à l'achat des électriques

Ven 12/07/2013   —   Philipp Rösler serait politiquement incorrect en France.
Philipp RöslerPhilipp Rösler est le ministre fédéral de l’Economie et de la Technologie de l'Allemagne. Dans une interview à Auto Motor und Sport, il exprime des idées bien différentes de celles de son homologue français. M. Rösler prend ainsi position contre les subventions à l'achat d'une voiture électrique. Son raisonnement est que les voitures électriques, avec une autonomie limitée, sont inférieures à leurs homologues à essence, et qu'une subvention ne changera rien à cela. L'Allemagne a alors fait le choix de donner des subventions à l'industrie pour améliorer la technologie, et notamment les batteries.

M. Rösler s'affirme comme un partisan, et un défenseur, de la mobilité individuelle, et il exprime sans ambiguïté son soutien aux autoroutes gratuites, et sans limitation de vitesse, au nom de la liberté. Ces autoroutes doivent de plus rester gratuites, parce que les automobilistes sont déjà lourdement taxés. Le ministre s'explique ensuite sur la responsabilité de l'Allemagne dans l'échec des négociations européennes pour imposer une moyenne d'émission de CO2 de 95 g/km en 2020. De manière très claire, il dit défendre les intérêts de l'Allemagne, donc de ses constructeurs auto, des entreprises qui ont beaucoup de succès, et qui comptent beaucoup pour l'économie du pays.

On soulignera enfin que M. Rösler vante les grands investissements que fait l'Allemagne pour moderniser, et développer son réseau de distribution électrique. Le gouvernement français avait maladroitement oublié ce sujet dans les investissements d'avenir présentés plus tôt cette semaine.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_Europe