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On ne transige pas avec la réussite économique, mais avec le CO2, si

Jeu 17/10/2013   —   Des années de négociation réduites à néant.
Mercedes coupé classe S concept L'industrie automobile européenne sera à l'objectif d'une émission de CO2 moyenne de 130 g/km pour 2013, et c'était bien parti pour l'objectif fixé de longue date des 95 g/km pour 2020. Cet objectif serait repoussé à 2024. Ceci, sous l'impulsion de l'Allemagne, et on explique aisément pourquoi. Ce n'est un secret pour personne que ce pays fabrique les voitures les plus puissantes et les plus performantes, et qu'il en fabrique beaucoup. Pas comme Ferrari ou Rolls-Royce. L'industrie automobile allemande est de surcroît formidablement profitable. BMW a fait 5 milliards d'euros de bénéfices l'année dernière, et Volkswagen 11 milliards. Les constructeurs sont tellement riches, que l'actionnaire principal de BMW, la famille Quandt, a pu se permettre de donner 690 000 € au parti d'Angela Merkel.

C'est un scandale en Allemagne, mais en France, on rêverait que les constructeurs puissent financer des partis politiques. On voit hélas le contraire. Les constructeurs font la course aux subventions, et PSA doit aller en Chine pour trouver de l'argent ! On comprend donc que le gouvernement allemand fasse tout ce qu'il lui est possible pour protéger cette réussite que les autres pays ne peuvent qu'envier. c'est hélas au détriment de la planète ! Comme toujours, celui qui ne peut pas s'exprimer est la victime. La négociation est toujours en cours, on souhaite alors que si la date est repoussée, l'objectif soit diminuée. Pas plus de 90 g/km en 2024 !


Rubrique(s) et mot(s)-clé : hors-constructeur ; politique-transport_Europe ; ecologie