Les patrons de Renault et Stellantis veulent faire des petites pas chères
Mer 07/05/2025 — Mais seront-ils les meilleurs à ce jeu ?

Que les régles ne soient plus universelles, mais qu'il puisse exister 2 catégories de véhicules. Le modèle est celui des kei-cars japonaises. Ces autos ne doivent pas faire plus de 3,40 m de long, et leur moteur doit avoir une cylindrée maximale de 660 cm3. Alors ce ne sont pas des autos qui font rêver, mais elles sont fiscalement avantagées par rapport aux voitures normales, et parce que les standards de sécurité qui les régissent sont aussi bien plus simples, elles sont très abordables.
S'il y avait une législation semblable en Europe, les constructeurs pourraient à nouveau proposer des véhicules très accessibles, et cela devrait relancer le marché européen, comme l'industrie européenne selon ces 2 hommes.
Encore que, étrangement, ni Luca De Meo ni John Elkann, n'évoquent la concurrence asiatique. Alors que la Chine est déjà de très loin le premier fabricant et le premier marché du monde. Si un nouveau segment devait émerger en Europe, il ne se passerait pas longtemps avant que les chinois ne l'investissent.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Renault ; industrie-production