Buick Regal eAssist, quand la cousine de l'Opel Insignia se lance dans l'hybride

L'Opel Insignia avait fait l'unanimité dés son lancement : elle avait été élue voiture de l'année. L'Insignia est tellement bien que la maison-mère d'Opel, General Motors, a décidé de la proposer aussi sur le marché américain, et c'est ainsi qu'elle est devenue la Buick Regal. Pas de diesel aux Etats-Unis, la Regal y est disponible avec deux 4 cylindres essence. Un 2,4 litres de 182 ch, ou un 2 litres turbo de 220 ch. Mais voici quelque chose de nouveau et d'assez inattendu : une motorisation hybride. La Prius n'a cependant rien à craindre, c'est de l'hybride soft. Buick d'ailleurs ne met pas le mot
hybride en avant, modeste, il appelle son système
eAssist.

Il s'agit d'un entrainement par courroie. Le moteur électrique est à la place d'un alternateur classique, mais il est beaucoup plus puissant, avec une puissance en assistance de 11,2 kW (puissance maxi, 15 kW), et un couple de 107 Nm. Tant la puissance que la manière de la transmettre, ne permettent pas à ce moteur électrique de motoriser l'auto, mais cela permet déjà d'assister le moteur essence dans les accélérations, et de récupérer de l'énergie durant les phases de freinage. L'avantage de ce type de système, est que par rapport à la technologie d'une Prius, qui demande un très gros budget de conception et d'adaptation au véhicule, ce système peut-être ajouté simplement à quasiment toute voiture. La plus grande difficulté est dans l'installation de la batterie, elle est ici au fond du coffre.


C'est une petite batterie lithium-ion d'une capacité de 500 Wh, et il n'y a pas besoin de plus considérant la faible puissance du moteur électrique. La transmission est une automatique à 6 rapports, et l'efficacité du système est impressionnante d'après les chiffres officiels de consommation. Par rapport à la version standard en effet, non équipée de l'eAssist, la consommation en ville diminue de 13,1 à 9,0 l/100 km et la consommation sur route évolue de 7,8 à 6,4 l/100 km. Voilà des progrès conséquents ! Tant et tant qu'on voudrait en profiter de ce côté-ci de l'Atlantique. Espérons qu'Opel n'aura pas la suffisance d'estimer que les européens se satisfont du diesel...
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