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Des BMW toujours plus fantastiques

Jeu 04/05/2006   —   Par rapport à la berline, le nouveau coupé série 3 est plus léger, plus puissant, plus performant et plus sobre. Ces progrès ne sont pas que pour ce modèle, ils forment la ligne directrice des BMW de demain.
Pendant longtemps, pour gagner en puissance, on augmentait la cylindrée. Cette époque est révolue chez BMW. L'information vient de Klaus Borgmann, vice-président du développement des groupes propulseurs chez BMW, qui s'est exprimé lors du dernier congrès de la SAE (interviewé par A.N.E.). « Je suis réellement convaincu que l'époque où on augmentait la cylindrée ne reviendra plus, puisqu'augmenter la cylindrée fait automatiquement augmenter la consommation ». Mais comment faire alors pour offrir aux très exigeants clients BMW des autos toujours plus puissantes, et performantes ? Par la technique !

BMW possède à juste titre une fabuleuse réputation de motoriste, mais c'est aussi un inventeur. Par exemple un inventeur de matériaux. La matière synthétique avec laquelle est réalisée les ailes avants est le fruit de l'imagination des ingénieurs de BMW. On ne la trouve sous aucune autre voiture (cela va venir), alors que c'est pourtant une matière plus résistante aux petits chocs qu'une pièce de métal, et qu'elle ne nécessite pas pour autant de traitement spécial pour sa finition. Cette aile est montée non peinte sur la caisse, et toute la voiture est peinte après-coup sans autre formalité. Mais l'avantage principal, c'est le poids. La pièce complète ne fait même pas deux kilos !

Semi-nouveauté ensuite pour gagner de la puissance sans augmenter la consommation, ou très peu, le turbocompresseur. Cela faisait des années qu'on n'avait plus vu une BMW sortir de l'usine avec un turbo (depuis la 745i), la 335i y revient. Pour limiter la consommation, c'est une suralimentation très soft, avec 2 petits turbos très réactifs (un pour 3 cylindres, photo ci-contre), et soufflant tout en douceur. Par rapport à la version atmosphérique, la puissance augmente à peine de 10 %, mais le couple bondit de près d'un tiers, et sa courbe ne l'est plus : elle est plate, au niveau impressionnant de 400 Nm, de 1300 à 5000 tr/mn. Ce coupé 335i, avec son 3 litres suralimenté offre ainsi quasiment les performances d'un V8 de 4 litres, avec une consommation très proche de celle du 3 litres atmosphérique de base.

Alors que ce 6 cylindres a déjà une consommation exceptionnellement basse, grâce à sa distribution entièrement variable VALVETRONIC, et à son système d'injection directe Haute Précision. La coupe moteur ci-contre en montre l'avantage : l'injecteur (piézo-électrique, à la pression maxi de 200 bars) est juste à quelques millimètres de la bougie. C'est vraisemblablement l'idéal obtenir la meilleure combustion possible, c'est-à-dire le moteur le plus efficient, et les chiffres le confirment. 272 ch et 315 Nm de couple, ce sont des valeurs d'exception pour un 3 litres atmosphérique. Surtout qu'avec un bloc moteur constitué d'une enveloppe de magnésium autour d'un noyau d'aluminium, cette mécanique ne pèse que 161 kg. Résultats à la pompe : la moyenne de consommations officielles est de 8,8 l/100 km ! On n'avait jamais vu cela dans une grosse 4 places montant sans peine à 250 km/h, et accélérant de 0 à 100 km/h en seulement 6,1 s.

Enfin, la pollution toxique n'est pas oubliée avec la présence d'un piège à NOx, pour contrer les effets pervers de la combustion stratifiée, qui est typique du fonctionnement en mélange pauvre (ce n'est que devant la bougie que le mélange air/essence est riche, à mesure qu'on s'en éloigne, le mélange s'appauvrit par strates successives)... Avec cette débauche de technologie, le lustre de la marque à l'hélice n'est pas prêt de se ternir, et demain comme aujourd'hui, les BMW seront parmi les autos les plus enthousiasmantes du marché. Autant pour les amateurs de mécanique que les écologistes.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : BMW ; essence-diesel