L'agence américaine de protection de l'environnement associé à Chrysler
Mer 26/01/2011 — Pour développer en commun des véhicules hybrides.
Cela date de l'époque où Bill Clinton était président des Etats-Unis, l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) avait reçu une grosse enveloppe pour développer des technologies hybrides. Il en était sorti un système hydraulique original, dont l'EPA est propriétaire, plusieurs brevets sont à son nom. Mais la technologie est disponible pour les constructeurs américains.Elle est déjà en test sur plusieurs véhicules utilitaires en service quotidien. Ford l'a aussi étudié, et voici maintenant Chrysler. Notre cliché ci-dessus montre Sergio Marchionne, grand patron de Fiat et donc aussi de Chrysler, en compagnie de Mme Lisa P. Jackson, qui est à la tête de l'EPA.
Sans batterie, la technologie hybride hydraulique récupère, et stocke de l'énergie par la compression d'un fluide jusqu'à 350 bars. Le dispositif est entièrement mécanique, ce qui le rend bien moins cher que n'importe quel système électrique qui requiert une électronique complexe, et des pièces coûteuses comme les batteries, ou un moteur avec des aimants au néodyme.
Mais l'hybride hydraulique a un gros défaut, que le cliché ci-dessous montre bien, c'est d'être très volumineux. Associé à un 4 cylindres de 2,4 litres, le système hybride est plus gros que le moteur ! Et à la différence d'un système électrique où on peut positionner la batterie et l'électronique de puissance n'importe où dans le véhicule, il n'y a aucun choix dans l'hybride hydraulique.
Chrysler va néanmoins essayer d'installer ce système dans un de ses minivans, car le potentiel de gain en consommation est d'environ 35 % en cycle mixte, et de plus de 50 % sur un parcours urbain, où, comme sur un système électrique, le moteur à combustion se coupe quand sa puissance n'est pas nécessaire.
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