Pas de Ferrari électrique, mais pas pour les bonnes raisons
Dim 21/08/2011 — Luca di Montezemolo a raison même s'il a tort.

Pour autant, même les plus ardents défenseurs de la voiture électrique doivent reconnaitre que leur conduite est bien fade, par rapport à ce qu'offre une Ferrari. Le cliquetis de la pompe à essence avant le démarrage a disparu. Idem le bruit de succion des carburateurs, et le levier des vitesses qui sort tout droit d'une grille métallique aussi, mais il reste le bruit formidable de l'échappement.
Alors que la mise en route d'une voiture électrique est d'une tristesse à mourir, puisqu'il ne se passe rigoureusement rien quand on met le contact, c'est la fête quand on démarre une Ferrari. Il n'est que de voir les gens qui, ce mois-ci à Saint Tropez ou Cannes, s'arrêtent très gentiment pour laisser traverser les piétons, avant d'accélérer rageusement au démarrage, pour que tout le monde se retourne sur la Ferrari. Et celui qui la conduit. Qui voudrait d'une Ferrari qui ne ferait aucun bruit ?
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Ferrari ; voiture-electrique ; essence-diesel