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Renault pourrait tenter de relancer le GPL

Ven 12/12/2014   —   Retour vers le passé.
Architecture  Renault GPLLes pouvoirs publics ont été négligents. Ils ont supprimé tous les avantages qu'ils avaient indûment donné à l'usage ce carburant fossile vendu par les pétroliers, mais ils ont oublié de réajuster la fiscalité sur le carburant proprement dit. Renault s'en est servi pour développer un moteur avec l'atout qu'il réduirait la facture à la pompe de 25 %.

Ce moteur bicarburation est le nouveau petit 3 cylindres 0,9 L turbo, récemment apparu sur la Clio. Mis à part l'injection directe, il a tout ce qu'on attend d'une mécanique moderne. Un Stop & Start, la récupération d'énergie au freinage avec un alternateur intelligent, un mode Eco, une suralimentation sophistiquée... On n'avait jamais vu un moteur GPL aussi sophistiqué, et on notera que tout est Renault. Si ce moteur doit entre en production, ce ne sera pas par le biais d'un tiers. Les émissions de CO2 seraient réduites de 10 %, et les émissions toxiques seraient les mêmes qu'avec l'essence.

Il reste maintenant à établir s'il est opportun pour Renault de se relancer dans l'aventure douloureuse du GPL, voire aussi si le pays va y gagner. La France est aujourd'hui bien engagée sur la route de l'électromobilité, et ailleurs en Europe, on développe largement le biogaz renouvelable, et une énergie potentiellement zéro émission et renouvelable : l'hydrogène. Alors que le GPL n'a toujours été qu'un carburant fossile, seulement mis en avant à coup de facilités accordées sans reflexion, sous la pression des pétroliers dont il faisait les choux gras. Veut-on revenir vers le passé ?


Laurent J. Masson



Rubrique(s) et mot(s)-clé : Renault ; GPL