Marché auto français : le diesel et l'électrique stabilisés
Mar 03/07/2018 — L'hybride unique gagnant.

Le diesel est ainsi. S'il est mal adapté aux petites autos qui ne font que des petits trajets urbains, il reste avantageux sur un gros véhicule qui parcourt de longues distances (notre illustration, une Peugeot 5008). Et en cette période de vacances, tout le monde sait que s'il est facile pour un francilien de rejoindre la côte d'azur avec une Clio diesel, cela requiert de l'organisation, et bien plus de temps, avec une Zoé. Le diesel devrait se maintenir encore plusieurs années à ce niveau de 40 %, ou tout au moins à plus d'un tiers du marché.
Une déception est que l'électrique aussi se soit presque stabilisée. La voiture électrique représentait 1,19 % des immatriculations de voitures neuves au premier semestre 2017, elle est montée à 1,21 % du marché au premier semestre 2018. Ce qui n'est pas violent comme progression... Même si le marché global est en hausse de 4,7 %. C'est d'autant plus décevant qu'un nouveau modèle phare est apparu : la Nissan Leaf, qui est une très bonne voiture électrique. On peut assurément attribuer une responsabilité partielle de cette contre performance à la faiblesse des infrastructures de recharge (puissance insuffisante, impossibilité de payer avec des moyens traditionnels).
Il y a heureusement de vrais gagnants écologiques dans les chiffres de ventes de voitures neuves, ce sont les hybrides. Premier semestre 2017 à 2018, les ventes d'hybrides non rechargeables ont progressé de 31 %, celles d'hybrides rechargeables de 45 %.
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