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Quelle auto écolo acheter en 2025 ?

Lun 27/01/2025   —   Les technologies à retenir, celles à oublier.
voiture à acheterOù va l'automobile en 2025 ? Quelles sont les technologies qui vont s'imposer, quelles sont celles qui vont disparaître ? Il est toujours délicat de faire des prévisions, mais nous avons trouvé quelques caractéristiques qui sont à nos yeux absolument indispensables en 2025. Si une auto n'est pas à ce niveau, nous recommandons à nos lecteurs de ne pas en considérer l'acquisition. Oubliez ces modèles ! Et de notre côté, nous ferons un black-out. Qu'un communiqué de presse soit publié, qu'on nous invite à essayer une auto, si elle n'est pas à nos standards, nous n'irons pas la conduire, nous n'en parlerons pas. Est-ce de la censure ? Nous ne le croyons pas. C'est plutôt comme si le restaurant Johnny's grill à Brisbane, en Australie, offre le dessert à tout client d'une escalope. Considérant que 90 % de nos lecteurs sont européens, cette information a peu d'intérêt pour eux. Et comme nos lecteurs ont une sensibilité à l'écologie, il est logique de penser que les autos sans aucune prétention verte ne les intéresseront pas.


L'hybridation 48 volts sur les essences

A côté des voitures full-hybride, à la Toyota, un nombre très important de voitures sont dotées d'un système hybride plus léger, à basse tension. En 48 volts, il y a 2 architectures. Soit un système simple, un alterno-démarreur avec entrainement par courroie, soit un système plus sophistiqué, avec la machine électrique dans le carter de transmission, entre le moteur et la boite de vitesses. En dessous, il y a les autos qui n'ont qu'un ridicule Stop&Start, un système micro-hybride en 12 volts. En 2025, elles doivent disparaître. Un système en 48 volts est désormais le minimum acceptable. Et ce n'est ni nouveau, ni cher, puisqu'une hybridation 48 volts existe dejà depuis plusieurs années, sur les Ford Puma ou les Volkswagen Polo.

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70 km d'autonomie sur les hybrides rechargeables

C'est plutôt une bonne idée une auto avec 2 groupes propulseurs complets, et d'embarquer suffisament d'énergie pour faire fonctionner l'auto avec l'un ou l'autre, selon le besoin ou le terrain. Mais encore faut-il avoir un vrai choix. Ce n'est pas valable si l'autonomie en mode zéro émission est limitée aux tout petits trajets. Chez Skoda ou Volkswagen, ils font désormais des hybrides rechargeables avec plus de 100 km d'autonomie électrique. Voilà qui est vraiment bien. C'est la certitude que tous les trajets du quotidien seront réalisés sans une goutte d'essence.

300 km d'autonomie sur les électriques

Il faut connaître le marché de l'occasion. Les vitres électriques se sont imposées, puis l'air conditionné, et aujourd'hui, il y a des gens qui exigent Apple Carplay. S'ils ne peuvent brancher leur smartphone, la voiture ne les intéresse pas. Les désirs des clients n'iront pas en s'amenuisant. Les automobilistes seront de plus en plus exigeants. Quand un nombre croissant de nouveaux modèles offrent plus de 500 km d'autonomie, on ne donne pas cher des autos à faible autonomie, quand il s'agira de les revendre, 4, 5 ou 6 ans après l'achat. Exit donc les Renault Twingo E-Tech, la version de base de la Fiat 500 électrique, ou la Nissan Leaf avec petite batterie. En acheter une en 2025, entrainera de se retrouver avec un truc invendable dans quelques années.
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Courant DC minimal de 75 kW pour recharger une électrique

La rapidité de recharge, c'est avec l'autonomie la seconde faiblesse des électriques. Si on veut pouvoir voyager, ou si on a une urgence, il ne faut devoir attendre une heure sur une station d'autoroute devant un sandwich pas bon, le temps que la voiture fasse son plein. Surtout que la puissance maximale n'est que très rarement atteinte. Dans la pratique, une auto qui accepte un courant maximal de recharge de 120 kW, en regardant sur la borne la puissance du courant envoyé, elle ne sera au-delà de 100 kW que pendant une ou deux minutes. Les Tesla peuvent recharger jusqu'à 250 kW, des coréennes font mieux, et des chinoises rechargent plus vite encore.


Ces recommandations n'ont évidemment aucun caractère obligatoire, il ne s'agit que de conseils. Pour un automobiliste qui se veut branché en 2025, nous n'avons donné ici que l'absolu minimum syndical. Pour celui qui veut le meilleur, il faut s'orienter vers une voiture full-hybride, et pour une électrique, viser une autonomie de plus de 500 km, qui se recharge à un courant d'au moins 150 kW. Enfin, on voudrait aussi pouvoir recommander le superéthanol, mais... Il faudrait que l'offre soit plus étoffée.


Laurent J. Masson


Est-ce une bonne chose de la part de MoteurNature que de donner des conseils d'achat ?



Rubrique(s) et mot(s)-clé : toutes-les-marques ; ecologie