Prise en mains Twizy, la Renault incomparable
Ce fut notre second essai du Renault Twizy. La première fois, nous n'avions pas su faire un article à son sujet. C'est difficile parce que nous ne pouvions nous empêcher de faire des comparaisons, et qu'il ne faut pas. Entre un Twizy normal (pas la version sans permis) et une Dacia Sandero de base, il n'y a que 50 € de différence (7940 contre 7990 €). Quand la Sandero est une vraie 5 places avec de vraies portes et un chauffage, même si la propulsion électrique est attrayante, il est rationnellement impossible de préférer le Twizy. Idem avec les 2 roues. Un Suzuki Burgman 400, un très bel engin, bien construit et considérablement plus performant que le Twizy, est nettement moins cher. Surtout qu'il est vendu sans sa batterie ! Il faut ajouter à son tarif un loyer mensuel. On arrête donc les comparaisons.
On regardera plutôt ce que ce véhicule propose, et on voit d'abord quelque chose d'unique. Les amateurs d'originalité seront servis, le Twizy ne ressemble absolument à rien. Peut-être qu'à l'avenir, ces petits engins à mi-chemin entre l'auto et la moto se multiplieront, mais pour l'heure, le Twizy est seul, sans aucun concurrent. On apprécie immédiatement de pouvoir s'installer à bord de la gauche, comme de la droite, et pour les grands, il y aura la sensation unique de pouvoir rouler avec les 2 coudes sur les portières. Même dans une Rolls Royce, on ne peut pas le faire !
On démarre vite, comme avec tout véhicule électrique, mais la sensation de performances s'estompe après 10 m. Il n'y a que 473 kg à vide à déplacer, mais il n'y a que 17 ch pour cette tâche. On est loin de la vivacité d'une moto, et cela vaut aussi pour la maniabilité. Il ne faut pas compter pouvoir slalomer entre les voitures. Encore qu'avec un diamètre de braquage de 3,4 m, le Twizy est le plus maniable des 4 roues. Mais la plus grosse déception concerne les bruits de roulement. Qui dit moteur électrique sous-entend silencieux, mais celui du Twizy ne l'est pas. Et ce n'est pas le seul bruit qu'on entend. On est loin des standards automobiles.
Bonne surprise cependant au niveau de l'autonomie, que nous estimons à 75 km. Dans l'absolu, c'est peu, mais ce n'est pas au volant d'un Twizy qu'on va traverser le pays. D'ailleurs, avec une vitesse maxi de 80 km/h, il est franchement inadapté à sortir du péri-urbain. Mais si on ne le sort pas de son élément, avec sa maniabilité sans égale, son absence d'émission et sa position de conduite assise, le Twizy a sa place sur le marché. Il existe en version biplace ou cargo, c'est cette dernière que nous avons essayé, et son coffre est très supérieur à celui d'un scooter. Les professionnels s'accomoderont d'ailleurs probablement mieux des batteries en location, surtout que pour faire de la publicité en ville, le Twizy est difficile à battre.
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