Prise en mains Toyota Auris hybride


Nous avions naguère soumis
l'Auris hybride à un de nos essais détaillés, et on s'y réfèrera toujours, mais parce que l'Auris a été restylée ce printemps, il fallait voir ce qui avait changé. C'est très facile, la face avant est toute différente. Plus ronde, plus harmonieuse aussi, mais sans relation avec la
Prius IV ou la
Mirai, qui ont un look à part. L'Auris est une Toyota classique, elle n'a pas à faire une déclaration par son style. L'intérieur a progressé lui aussi, et plus nettement même. Il donne immédiatement un sentiment plus haut de gamme que naguère. Les plastiques sont plus beaux, l'écran du GPS s'est agrandi, et beaucoup d'éléments ont été redessinées pour donner un meilleur sentiment d'intégration. S'il y a eu un mot d'ordre pour procéder au restyling, c'était clairement
raffinement. C'est aussi vrai niveau conduite. Les hybrides Toyota ont toujours été des voitures douces, mais cette Auris l'est encore plus. Les suspensions ont progressé, l'Auris est presque toujours très confortable, même si son chassis n'est pas au niveau d'une Golf. L'allemande, ou une Peugeot 308, restent des références dans les changements d'appui rapides. Nous avons largement eu l'occasion de le vérifier, puisqu'une partie de notre essai s'est déroulé sur autoroute allemande, et nous avons alors roulé un
petit poil plus vite que lors de nos essais habituels en France.

Rouler sur l'autobahn fait toujours réfléchir à la territorialité du droit. Ce qui est un délit grave en France, n'est nullement un mal en Allemagne... A la vitesse maxi, la mécanique ne donnait aucun signe de stress, nous avons pu converser sans élever la voix, mais sa lenteur à répondre à nos ultimes sollicitations montrait bien qu'elle n'était pas faite pour ce terrain. Le THS avec un 4 cylindres est calibré pour les vitesses intermédiaires. C'est hyper efficace jusqu'à peut-être 110 km/h, mais la puissance modeste fait chuter le rendement au-delà. Nous avions regardé la consommation à l'ordinateur de bord avant d'entrer sur l'autobahn (nous n'étions avant qu'à 130 km/h), et nous y avons lu 6,2 l/100 km. Aucun doute pourtant que nous aurions pu consommer moins avec une conduite plus raisonnable. Mais dans l'absolu, ce chiffre n'a rien de mauvais pour l'autoroute. Une Prius aurait sans doute été un peu plus sobre, grâce à sa plus grande finesse, mais pour tout le reste sinon l'habitabilité et le coffre, l'Auris hybride surclasse la Prius III. Son comportement routier est meilleur, et sa présentation plus moderne. On attend donc la Prius nouvelle génération, mais en repensant à
celle que nous avions vu à Francfort, sans doute un modèle de pré-série, on souligne que l'Auris de notre essai possèdait un intérieur de qualité supérieure. Alors, on n'hésitera pas à recommander ce modèle, et surtout en break, plus polyvalent.
Laurent J. Masson
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