Mer 08/11/2006 — Toyota, premier constructeur auto japonais, et probablement bientôt premier constructeur mondial, vient de prendre une participation de 5,9 % dans le capital de son compatriote Isuzu.
Isuzu est connu, peu connu, en France, puisque son seul produit disponible dans notre pays est le D-Max, un gros pick-up (photos) fabriqué en Thaïlande, pays dont sont également originaires les jolies demoiselles qui l'accompagnent sur tous les salons. Mais plus qu'un constructeur automobile, Isuzu est en premier lieu un fabricant de moteurs diesel. C'est lui qui fabrique le V6 diesel de la Renault Vel Satis, ainsi que le 1,7 litres CDTI des Opel Astra, un moteur qu'on avait vu sur la Honda Civic, avant qu'Honda ne produise son premier diesel. Toyota n'ayant besoin de personne pour produire des pick-ups, son Hi-Lux est au contraire une leçon pour les autres, c'est pour ces capacités de motoriste diesel qu'il s'est associé avec Isuzu.
Honda a annoncé qu'il vendrait prochainement des voitures diesel sur le marché japonais, Nissan a suivi comme on s'y attendait. Et assurément pour faire de même avec le plus grand succès possible, Toyota s'offre le concours du spécialiste réputé qu'est Isuzu. Les 2 entreprises travailleront ensemble sur des projets de R&D dédiés à des petits moteurs diesels, particulièrement les techniques de dépollution, ainsi que l'usage de carburants alternatifs et toutes les technologies avantageuses d'un point de vue environnemental. A la question de savoir si l'hybride diesel est au programme, la réponse est oui. Katsuaki Watanabe, le président de Toyota l'a dit lui-même, « ... qu'à l'avenir, nous devrions en venir à un hybride diesel... » (cité par Automotive News).
