Interdiction de 2035 : le moteur à combustion interne à hydrogène continue
Ven 10/06/2022 — Hip, hip, hip, hourra !

Pourtant, cela marche. Je le sais, puisqu'il y a 14 ans, j'avais eu le privilège d'essayer une BMW 7 Hydrogen. Cela marchait, malgré que cette voiture avait un énorme défaut : elle était bivalente. Capable de fonctionner aussi bien à l'essence qu'à l'hydrogène. Alors que ce gaz a une vitesse de combustion très différente de celle de l'essence. Quelques motoristes de par le monde (en Allemagne, en Chine, aux Etats-Unis et au Japon) travaillent aujourd'hui à des moteurs à hydrogène monovalents, avec des chambres de combustion optimisées pour l'hydrogène, et leurs résultats sont impressionnants. Cela donne beaucoup de puissance, avec une quantité d'énergie modeste. Les rendements sont excellents ! On espère alors que de tous les ingénieurs motoristes que compte la France, un nombre substantiel trouveront à se recycler avec l'hydrogène. En même temps que cela apportera une bienheureuse diversification, en évitant de tout miser sur l'électrique.
Laurent J. Masson
Illustration, une Toyota Corolla de compétition avec moteur à hydrogène.
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