La Norvège, électrifiée parce que plus riche que la France ?
Mer 04/01/2023 — Un top-ten tellement différent.

Peugeot 208 (17 100 €) ; Dacia Sandero (10 990 €) ; Renault Clio (17 100 €) ; Citroën C3 (16 590 €) ; Peugeot 2008 (26 570 €) ; Renault Captur (23 400 €) ; Peugeot 308 (27 900 €) ; Dacia Duster (15 990 €) ; Renault Arkana (31 300 €).
Tesla Model Y (64 990 €) ; Volkswagen ID.4 (44 000 €) ; Skoda Enyaq (44 580 €) ; BMW iX (88 450 €) ; Volvo XC40 (46 350 €) ; Toyota Yaris (19 500 €) ; Hyundai Ioniq 5 (46 500 €) ; Audi Q4 e-tron (53 000 €) ; Audi e-tron (86 700 €) ; Polestar 2 (44 618 € en Allemagne, car non vendu en France).
Ces chiffres ne laissent aucune place à une intérprétation erronée. Les norvégiens achètent des voitures considérablement plus chères que les français. Et il n'y a qu'une seule explication possible : ils sont plus riches. On se souviendra qu'au lancement de la Dacia Logan, les dirigeants français de Renault avaient pensé que cette voiture ne se vendrait pas en France, parce que le modèle était conçu pour les pays pauvres. Et si la Dacia Sandero est devenue la voiture la plus vendue aux particuliers en France, elle n'est même pas disponible en Norvège. Seule le SUV Dacia Duster y est disponible, et uniquement avec la motorisation turbo-essence de 150 ch.
Concrètement, cela signifie pour ceux qui s'interrogent sur le succès formidable de l'électro-mobilité en Norvège, qu'il ne faut pas seulement regarder les incitations à rouler en zéro émission.
Laurent J. Masson
Rubrique(s) et mot(s)-clé : toutes-les-marques ; ecologie