Contre le virus chinois, la solution inapplicable du tout voiture

Pendant lontemps, on a cru que le plus grand problème était les embouteillages. Des milliers d'automobilistes qui roulent au pas dans des infrastructures saturées. Et c'est vrai que ce problème est monstrueux, qu'il est une catastrophe écologique, avec des quantités énormes de rejets toxiques, un air rendu irrespirable dans de nombreuses agglomérations, sans compter le temps perdu pour des centaines de milliers de personnes. Cette situation a cependant un avantage dans ce présent dangereux : un automobiliste dans sa voiture, avec les vitres fermées et bercé par l'air conditionné, est protégé des maladies infectieuses.
C'est le propre de l'homme d'oublier facilement, même s'il y avait de nombreux rappels ces dernières années. Après la grippe espagnole d'il y a un siècle, le virus H1N1, le virus Ebola, le SRAS, sans oublier le sida, les maladies contagieuses tuent, et en une minute sur un moteur de recherche, nous avons trouvé un article sur le coronavirus datant de 2013. Ce virus chinois qui est aujourd'hui en pleine expansion, certains expliquant qu'il se transmettrait par voie aérienne, rien qu'en parlant. Même si le doute subsiste, il est clair que la prudence doit s'imposer, et que tous les grands rassemblements de foule, sans l'armure protectrice d'une automobile, sont à proscrire, en été (ci-dessus) comme en hiver (ci-dessous).
L'Allemagne est allé bien plus loin, puisqu'elle a carrément interdit les rassemblements de plus de 2 personnes, en sus du respect de la distanciation sociale, avec au moins 1,5 m entre 2 personnes. Il se pose alors la question du comment... Vivre !




Oui, vraiment vivre, parce que dans la ville, dans un magasin et presque partout ailleurs, il est difficile de respecter ces règles. Il y a heureusement une solution, et elle n'est pas nouvelle. Elle a été inventée il y a quelques 90 ans au Etats-Unis.
C'est le cinéma dans lequel on va en voiture. Sans chaise. On regarde le film depuis sa voiture. C'était très courant aux Etats-Unis, cela l'est beaucoup moins depuis quelques années, mais... Cela pourrait revenir, d'autant plus qu'on a aussi inventé depuis peu les distributeurs de billets pour automobilistes, certains permettant même de retirer, de déposer, et même de parler à un conseiller, tout cela sans sortir de sa voiture.
Mais quid des courses ? Pour faire des achats dans un magasin, il faut sortir de son auto ! Mais non, là aussi, les américains ont prouvé que ce n'était pas nécessaire, et quelques épiceries, comme ci-dessous au Texas sont accessibles sans quitter le volant. Il faudrait juste que l'employé du magasin prenne ses distances, en étant derrière une vitre.
Est-il possible de faire cela en France ? Nous répondons sans hésitation par la négative. Cela ne peut marcher que dans les pays où la densité de population est faible, avec une culture de l'automobile bien plus développée qu'en France. On notera pourtant que beaucoup d'hypermarchés proposent en France des systèmes de Drive, où on fait ses achats chez soi sur Internet, et où on ne va au magasin que pour chercher des sacs complets tout prêts. Le Midwest américain et l'Australie vont peut-être connaître un nouvel âge d'or de l'automobile à cause du virus chinois Covid-19, mais en France, il faudra trouver autre chose pour lutter contre la pandémie. Nous proposons quelques idées dans cet article.



Crédit photos : embouteillage (archive), fête de l'indépendance de la Moldavie (Chisinau, août 2019, cliché personnel), fête de l'Avent à Zagreb (Croatie, décembre 2018, cliché personnel), cinéma drive-in, drive-in ATM, et épicerie drive-in au Texas.



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