Stellantis aussi abandonnerait l'autopartage
Dim 05/10/2025 — Comme les autres...
C'est Mercedes qui y a cru le premier. En 2008, le groupe Daimler lançait car2go. Pour les jeunes ou ceux qui ne voulaient pas possèder d'automobile, l'autopartage leur permettait de disposer d'une auto juste pour les courts moments où ils en avaient besoin. Cela avait démarré fort, et BMW allait suivre en 2011, avec le lancement de DriveNow. Mais après quelques années, les résultats financiers étaient loin des espoirs initiaux. BMW et Mercedes fusionnaient leurs activités d'autopartage, avec l'idée de faire des économies d'échelle, puis abandonnaient tout, en cédant l'ensemble à Stellantis, dernier constructeur à croire encore fortement en cette activité. C'est free2move, une société qui s'est largement diversifiée depuis son lancement.Free2move est ainsi devenu un broker. Avec son application, on peut louer une auto qui est en fait louée à Avis ou Hertz. L'application permet aussi de payer son parking dans des grandes villes, et tout cela s'éloigne de l'activité normale d'un constructeur automobile. C'est sans doute pour cela que d'après Bloomberg, Stellantis songerait à se séparer de free2move. Sans oublier bien sûr que la rentabilité de l'entreprise, si elle est réelle, ne serait pas (encore ?) de nature à faire saliver un investisseur, même s'il y a assurément de belles possibilités de développement, avec des millions de personnes qui ont l'application free2move sur leur smartphone.
Rubrique(s) et mot(s)-clé : Stellantis ; autopartage-covoiturage