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La Prius 3 est arrivée en Europe

Mar 03/03/2009   —   Voici la voiture évènement que toute l'Europe attendait, celle qui repousse les limites avec seulement 89 g/km de CO2.

Comme cela devient courant, ce ne fut pas au salon de l'auto de Genève que la Prius 3 eût sa première européenne, mais la veille au soir lors d'une cérémonie spéciale. Pour tous les européens qui ne s'étaient pas rendu à Detroit, c'est le moment de la grande découverte, mais le premier regard ne fait bondir personne de joie. Oui, le modèle est très bien modernisé d'aspect, mais il n'y a pas un bond stylistique comme il y en eût un entre la Prius 1 et la Prius 2. Toyota a maintenant beaucoup de clients satisfaits de Prius 2, visiblement il ne souhaite pas les choquer. Le changement est heureusement plus conséquent à l'intérieur, avec une nette amélioration, qui donne dés le premier coup d'œil un aspect plus cossu à la Prius. Nous y reviendrons, et notamment sur les réglages mode électrique / mode économie / mode performances, mais pour tous les amateurs, c'est la technique qui prime sur une Prius. Nous fûmes heureux de rencontrer Akihiko Otsuka, il est le chef de projet de la Prius 3, et n'était pas peu fier d'annoncer une consommation moyenne de seulement 3,9 l/100 km dans le cycle européen, ce qui correspond à des émissions de CO2 de 89 g/km. Seule la Smart diesel fait mieux avec 88 g/km de CO2, et c'est 14 % d'amélioration par rapport à la Prius 2 qui était déjà exceptionnelle, la 3 l'est donc encore bien plus.

Il nous parle de différentes choses, dont l'amélioration de l'aérodynamisme (Cx réduit de 0.26 à 0.25), des nouveaux pneumatiques à moindre résistance au roulement (des Toyo sur la voiture exposée), du moteur à la cylindrée accrue (1.8 litres au lieu de 1.5 litres), mais quand nous lui demandons quelle fut l'amélioration la plus effective dans la réduction de la consommation, il nous répond sans hésitation : le système hybride. Nous avons besoin de plus de précision. Nous lui demandons si la regénération d'énergie perdue est plus forte, il nous répond négativement. La batterie alors, est-elle de plus grande capacité, se décharge t-elle plus ? Non plus. Ce qui a été amélioré, c'est ce qui était le plus difficile à améliorer. L'électronique de contrôle est plus compacte, plus légère, alors qu'elle travaille à une tension plus élevée. Et le cerveau de l'auto, la boite noire qui décide qui fait avancer l'auto, le moteur électrique, le moteur essence ou les deux ensemble, est plus intelligent. Nous sommes très impressionnés, parce que Toyota était déjà le leader de l'hybride, et voici qu'il fait un bond qualitatif très substantiel. Cela ne peut pas plaire à tout le monde que Toyota soit le premier constructeur du monde, mais avec un tel produit, ce n'est que logique.


Rubrique(s) et mot(s)-clé : Toyota ; voiture-hybride