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Toyota FINE-S, la première supercar à pile à combustible

Toyota FINE-SL'auto à PAC qui fait rêver tout le monde

A l'exception de la GM Hy-Wire, toutes les voitures à PAC sont dérivées de modèles à essence, et ce ne sont pas les plus beaux modèles qui ont été choisis, mais plutôt ceux qui possédaient un volume adaptable à l'installation d'une pile à combustible, d'un moteur électrique, et d'un réservoir cylindrique pour y stocker l'hydrogène. Les ingénieurs ont alors tout naturellement porté leur choix sur des breaks (Toyota FCHV, Nissan FCV et même Renault Laguna), ou alors un monospace (Mercedes F-Cell, Chrysler Voyager). Mais quand on part d'une feuille blanche pour concevoir une auto à pile à combustible, on peut lui donner le style que l'on veut !

Toyota FINE-SL'idée de General Motors fut alors d'exploiter la taille réduite des éléments moteurs d'une auto à PAC pour faire une auto dont l'habitacle s'étendrait d'un pare-chocs à l'autre (voir notre reportage sur le dernier salon de Paris), Toyota a fait différent, il a fait une voiture de rêve, dans le sens classique du terme.
Vedette des alons de Detroit et Genève, cette Fine-S (Fuel Cell Innovative Emotion - Sport) est un coupé, bas et élancé (4,41 m de longueur; 1,87 m de largeur et 1,25 m de hauteur), comme les carrossiers italiens en sont les spécialistes, mais si cette œuvre japonaise n'a peut-être pas le charme des meilleures réalisations latines, rappellons que le premier objectif de cette voiture est de préfigurer l'avenir. Le cahier des charges donné aux stylistes devait avoir en première ligne de faire futuriste, et là c'est réussi, tout le monde l'accorde.

Toyota FINE-S Vitre arrière dans le mauvais sens (comme les vieilles Citroën AMI 6), l'auto est spectaculaire à voir, et pas moins étonnante pour celui qui la regarde de près. Bien que très basse, il s'agit d'une vaste 4 places, et s'il n'est pas possible de deviner que la voiture ne possède pas une motorisation thermique classique, l'observateur suppose par contre une toute petite cylindrée : portes-à-faux ultra-courts, retraits de la carrosserie à l'avant comme à l'arrière, le moteur de cette auto n'est ni long, ni large. Mais les roues peuvent donner une indication : il y a de la lumère dans les roues. Effet de style ? Gaspillage ? Si c'était du gaspillage, ce n'en serait pas un gros puisqu'avec sa PAC, cette voiture a assez d'électricité pour alimenter une centaine de foyers (!), mais l'éclairage dans les roues sert à illustrer le fait qu'il y a... de l'électricité dans les roues.

Toyota Fine-SC'est en effet l'un des plus beaux avantages du moteur électrique : sa compacité. Un moteur électrique de dernière génération n'est pas plus gros qu'un système de frein à tambour tel qu'on en faisait dans les années 1950. Il est donc possible de mettre les moteurs dans les roues, avec donc 4 moteurs pour 4 roues. Tous les différentiels mécaniques seraient bien sûr inutilisables avec une telle configuration, mais avec les dispositifs actuels de contrôle électroniques de la traction, une telle architecture représente probablement l'avenir de l'automobile. Et cette FINE-S en est l'illustration dés aujourd'hui. Vivement demain !







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