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Navya Arma, électrique autonome à Sion

Navette électrique autonome Navya Arma à SionNavette électrique autonome Navya Arma à SionOn parle de plus en plus de voiture autonome, mais on désigne souvent sous cette expression 2 types de véhicules bien distincts. Le premier est celui des voitures de tous les jours, sur lesquelles on a greffé une fonction d'autonomie dans certaines conditions. Par exemple dans les embouteillages. Cela fonctionne déjà sur les Mercedes classe S. Mais le conducteur reste toujours disponible pour prendre le volant en cas de besoin. Le second type de véhicule autonome, représenté ici par cette Navya Arma est quelque chose de tout différent. Ce n'est pas un véhicule normal, il n'a ni volant, ni aucune commande de conduite. Et le seul instrument de bord est une petite tablette tactile. Mais cet engin n'a rien de la voiture particulière, c'est un véhicule dédié aux transports en commun, il a 9 places.

Navette électrique autonome Navya Arma à Sion Sa mise en service est une première mondiale, et cela ne se passe ni en Californie, ni en Chine, mais à 600 km de Paris, à Sion, dans le Valais. Les véhicules sont actuellement encore en phase de tests et démonstrations, et beaucoup s'interrogent sur leur devenir quand il neigera (?), mais leur mise en service régulière, pour silloner la ville, est programmée pour le Printemps prochain. Car ces véhicules ont été achetées par une société de transport par autocar et autobus (CarPostal), qui contrairement à certaines apparences, est une entreprise privée. L'idée est de développer l'offre de transports en commun sur des trajets où il ne serait pas rentable, ou pas adapté, d'employer un bus.
Navette électrique autonome Navya Arma à SionCe véhicule est français, lyonnais, fruit de la jeune société Navya. Son nom est Arma, et il est tout électrique. Symétrique avec 4 roues directrices, il n'a ni avant ni arrière. Ses batteries lui donnent une autonomie de 24 h, bien aidé en cela par une faible vitesse de pointe de 45 km/h. Il est en principe tout autonome grâce à ses capteurs Lidar, son GPS RTK et ses caméras stéréovision, mais pour plus de sécurité en ville, une cartographie 3D de tous les parcours ont été mis en mémoire. Le Navya Arma compare ainsi en permanence ce qu'il “voit” avec ce qu'il est censé voir. Son prix  ? Moins cher qu'une Porsche 911 Turbo. Une somme rondelette, comme tous les véhicules dédiés aux transports en commun, mais on ajoutera que les véhicules électriques ont un entretien plus simple que les thermiques, donc économie, enfin qu'il n'y a pas de chauffeur à rémunérer. Il y a certes besoin d'un contrôleur, à distance, mais on estime qu'à terme, un homme sera suffisant pour superviser jusqu'à 50 véhicules.

Navette électrique autonome Navya Arma à Sion Les véhicules sans chauffeurs existent déjà : sur la ligne 14 du métro parisien. Cet engin en est peut-être plus proche que la voiture individuelle, mais l'avenir du véhicule autonome pourrait être là. Car beaucoup de gens aiment encore conduire, et l'idée de partager l'espace routier avec des machines ne plait pas à tout le monde. Mais si ces engins sont très identifiables, que leurs performances sont très limitées, et qu'ils visent à rendre de nouveaux services, le concept est d'un coup bien plus acceptable. Et tant pis si les chauffeurs d'Uber qui concurrencent aujourd'hui les chauffeurs de taxis sont alors tout aussi condamnés. La prochaine étape est qu'un grand constructeur se lance sur ce marché, pour que comme pour tout produit électronique, les prix chutent drastiquement.








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